| AD PATRES, loc. adv. lat. Fam. Vers ses pères, ses aïeux, dans l'autre monde. Aller ad patres. Mourir (Ac. 1835-1932). Envoyer ad patres. Faire mourir. ,,Il a pris un médecin qui l'a envoyé ad patres.`` (Ac.1835-1932).Être ad patres. ,,Être mort.`` (Besch. 1845). ,,Il est ad patres.`` (Ac.1798-1932).Prononc. : [adpatʀ
εs]. Fél. 1851 transcrit : -pâ- (= [ɑ]). DG marque [ε] ouvert d'une durée longue : ē. − Rem. À propos du timbre de a dans -pa-, Mart. Comment prononce 1913, p. 38 précise : ,,c'est très incorrectement qu'on le ferme dans pater ou même ad patres`` (a fermé = [ɑ] post.). Étymol. ET HIST. − 1690-1701 aller ad patres (E. Boursault, Esope à la ville ds Trév. 1752 s.v. : J'ai, comme vous sçavez, un habile cousin, Homme de conscience, et sçavant Médecin, Qui l'enverroit bientôt ad patres).
Empr. à l'expr. lat. ad patres « vers ses pères, ses aïeux », composée de la prép. ad « vers » et patres « pères, ancêtres », acc. plur. de pater « père ». BBG. − Bél. 1957. − Prév. 1755. |